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Critiques, séries et bla bla bla
25 janvier 2012

How to Make It in America - [2x06] à [2x08]

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How to make it in America

[2x06]- I'm sorry, who's Yosi? à [2x08]- What's in a name

4 coeurs


C'est avec un grand regret que j'écris là ma dernière critique sur la série alors qu'elle a été honteusement annulée outre-atlantique. Même si je peux comprendre qu'elle ne passionait pas les foules, j'aurai aimé la voir durer encore un peu tant cette deuxième saison était brillante et tant les saisons ont été courtes. J'ai été passionnée par la relation entre Nancy et Ben qui a redonné un coup de boost à l'ensemble. On assiste à un changement de la part de ce dernier qui n'hésite plus à se lacher et c'est un régal. Même quand il apprend que la si sexy Nancy est en fait mariéen, il ne résiste pas bien longtemps à ses courbes et son air ravageur et finit par fricoter avec elle avec son mari à quelque mètres. Tout se complique alors que Nancy persuade habilement Ben et Cam de bosser avec Yosi, son mari, pour la livraison de Gatzooks. Ca pue le coup fourré, l'arnaque, d'autant plus quand Yosi cherche à s'approprier Crisp en utilisant l'argent pour les amadouer. Aussi tordu que le plna de Nancy puissa paraître, finalement ses arguments face à Ben tiennent la route et je me suis surprise à avoir envie qu'il accepte le deal quitte à recréer une nouvelle marque une fois son expérience aux côtés de Yosi acquise. Fidèle à ses principes et surtout à Cam, Ben décide malheureusement de claquer la porte de Yosi et se retrouve un poing dans la figure quand ce dernier comprend que Ben couchait avec Nancy. Je sentais la galère revenir pour les deux compères et qu'elle ne fut pas ma surprise de voir Ben le sourire aux lèvres, annoncer à Cam que Crsip repart de plus belle et qu'ils retournent au jean?! C'était un final plein de promesses qui malheureusement ne trouvera pas de suite et c'est bien dommage. Il est vrai que la première saison s'était aussi terminée sur un sentiment de réussite pour le duo pour retomber comme un soufflé en saison 2. On aurait pu donc penser que la saison 3 aurait provoquée la même déception, mais j'aurai aimé le voir, j'y croyais vraiment. Je voyais vraiment les deux potes toucher au succès une bonne fois pour toute. De son côté, Cam s'est émancipé de Ben cette saison ce qui était très intéressant à voir. On a enfin eu l'occasion d'en apprendre un peu plus sur celui qui avait l'habitude de jouer les bon potes. On le découvre enfin en tant que personne à part entière et c'est très agréable. Sa relation avec Lulu n'aura pas vraiment déchainé les foules et brille malheureusement par une certaine routine. Pas d'étincelles, très peu de folie pour ce jeune couple, on sent comme une volonté de contraster avec la vie de Ben à ce moment-là. Un peu comme si les rôles avaient été inversés entre le Cam volage et le Ben posé de la saison 1. Ben est devenu un peu plus fou et Cam un peu plus posé, c'est agréable. Enfin, posé mais toujours fourré dans des coups foireux pas possibles! Le voir s'allier à Domingo pour la vente des sprays Rasta Monsta était juste ridiculement drôle. A chaque pas, ils s'enfoncent et finissent par se retrouver un flingue sur la tempe, magique!

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Domingo justement qui, lui aussi aura pris en gallon cette saison de façon un peu trop timide malheureusement. Sa petite entreprise de sprays de weed était drôle mais pas super originale. On s'attendait presque à ce que le personnage ait ce genre d'idée. Par contre, j'étais à milli lieues de l'imaginer tomber dans les bras de Rachel. Aussi improbable soit-il, le couple n'aura finalement duré que le temps d'un baiser et se sera vite dissout une fois que la réaction de Ben s'est faite connaître. Il était évident qu'il le prendrait mal mais je ne voyais pas Domingo se défiler aussi facilement. On aurait pu penser que s'il avait osé sortir avec l'ex de son pote c'était pour une raison valable: eh bien non! Juste du vent, dommage. Après la rupture, chaque personnage retourne à ses activités et si Domingo retourne à ses petits deals, Rachel, elle, a bien du mal à se rendre intéressante. Difficile de dire où les scénaristes ont voulu en venir tant les aventures de Rachel partaient dans tous les sens: à mon avis, cela résulte d'un crule manque d'inspiration. Les Neaderthals, la défonce aux champignons et à la beuh...oui bon, rien d'intéressant n'en est ressorti et c'est bien dommage pour ce personnage qui avait su attirer mon affection la première année. Enfin, il y a René qui, lui aussi, a changé cette année. La petite frappe de quartier a laissé place à un auto-entrepreneur dont les méthodes sont parfois bien discutables mais qui cherche avant tout à devenir un homme respectable. Ses multiples galères étaient globalement assez drôles et divertissantes et il amenait souvent une petite touche de légèreté aux épisodes. J'ai eu un peu plus de mal avec sa relation amoureuse qui, là aussi, manquait d'étincelles. La promesse d'un bébé à venir aurait certainement pu changer la donne mais, on ne le saura jamais. C'est avec une grande tristesse que je referme la page How to Make it. J'ai adoré ces personnages, leurs galères, leurs soirées, leur quotidien et la vision que la série donnait de New York. Une vrai beau show comme il n'y en aura certainement pas d'autre de si tôt.

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-oO° Music °Oo-

"Dreaming" de Seapony | "Fountain Stairs" de Deer Hunter | "Can you see straight" de The Death Set | "One blood" de Junior Reid |     

 

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